Rassemblés autour d’un nom prestigieux  : Montréal Association  Des Montréal de France et d’Europe
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Association créée en 1966

Siège social : Mairie de Montréal de l’Aude

Montréal de l’Aude

La collégiale Saint Vincent  -  classée Monument historique en 1843

La richesse de son histoire, l’intérêt de son ornementation, en font le joyau du patrimoine montréalais

L’église dans sa forme actuelle est un édifice représentatif du gothique méridional, daté de la fin du XIIIème  début du XIVème siècle.

En 1318 le pape Jean XXII érige l’église St Vincent en Collégiale et y crée un chapitre de 15 chanoines.

L’édifice montre une grande homogénéité, avec une veste nef de 22 m de large et de haut, jalonnée par de hautes chapelles la longueur totale de l’église atteint 80 m. Le chevet est partiellement camouflé par la sacristie accolée en 1763. La façade nord est dépourvue d’ouvertures tandis que six hautes fenêtres permettent l’éclairage par la façade sud, interrompue par un remarquable porche sculpté devant l’entrée principale surmonté d’un pignon triangulaire très ajouré, les montants possèdent des chapiteaux sculptés de motifs végétaux et d’animaux monstrueux.


Sur la façade ouest, se trouve un portail secondaire encadré par des colonnettes et un arc en accolade. A l’angle de ce mur et de celui du nord s’élève une tourelle octogonale, réplique miniature du clocher qui se trouve diamétralement opposé à l’est. Ce dernier est une haute construction (exhaussée de deux étages à la fin du XVIème pour accueillir une cloche achetée en 1588) décorée par des arcades aveugles.

A l’intérieur, treize chapelles latérales ont conservé leurs voutes d’origine. Les clefs de voute d’origine portent des rosaces et des armoiries dont celles de la ville de Montréal.

Dans le chœur sont placées 66 stalles en bois du XVIIIème siècle  sculptées de masques et d’armoiries. Sept peintures de Despax célèbrent la vie et le martyre de Saint Vincent.

Tout au fond de l’église, un diable inquiétant aux longs doigts crochus soutient la cuve des fonts baptismaux. Une belle croix jacquaire du XVIII° s redécouverte depuis peu a trouvé sa place près du diable.

Outre la collégiale et le Grand Orgue, les monuments historiques ont classé à leur inventaire la chaire du XVII° s, les tableaux des peintres Gamelin et Despax (XVIII°) ainsi que plusieurs objets du trésor de la collégiale.

Le grand Orgue

En 1738, les chanoines du Chapitre firent construire le Grand Orgue par Pierre de Montbrun, facteur d’orgue de Toulouse. En 1782, l’orgue classé, dû au facteur Jean Pierre Cavaillé, fut longtemps considéré comme l’un des plus beaux spécimens de la facture d’orgue du XVIII° s.

En 1882, Théodore Puget transforma l’instrument en orgue « romantique ».

Deux restaurations récentes, en 1962 et 1980, permirent de donner à l’instrument une grande palette sonore adaptée à l’interprétation de toute la littérature d’orgue.

Les concerts accueillant des organismes de renom ont lieu chaque été. Philippe LEFEVRE, organiste titulaire du grand orgue de Notre Dame de Paris se fait entendre chaque été à Montréal.


Le massif de Malepère au cœur du Bois du Chapitre

Le sud-est de la commune possède des altitudes les plus élevées pour atteindre 442 m avec le Pech de Mont Naut. Cette zone fait partie du massif de la Malepère dont le nom provient de « mala peira » (mauvaise pierre).

Jadis, on cultivait le blé, l’orge, l’avoine, la luzerne mais aussi les cardères (utilisées pour carder les draps de filatures de Montréal), la garance (servait pour les uniformes militaires), les muriers pour l’élevage des vers à soie.

Les surfaces forestières sont essentiellement composées par le bois du chapitre (ancienne possession des chanoines de la collégiale).

L’essence dominante est le chêne pubescent, mais d’autres espèces indiquent des tendances variées et traduisent une grande diversité phytologique : chêne vert, chêne pédonculé, chêne sessile et hêtre.

Le massif de la Malepère, site NATURA 2000, vise la préservation d’espèces de chauve souris et d’orchidées


Une ancienne bergerie réhabilitée avec point d’eau et

coin pique-nique est aussi  le point de départ de nombreuses randonnées autour de la commune.

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