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Association créée en 1966

Siège social : Mairie de Montréal de l’Aude

Montréal en Ardêche

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L'église Saint Marc


Curieusement l'église de Montréal doit son existence ...à son cimetière. Pour pratiquer leur religion, les Montréalais devaient se rendre à Saint Amans, la paroisse d'un village voisin, Laurac, située à environ trois kilomètres.  Aussi les Montréalais décidèrent-ils en 1631d'inhumer leurs morts dans un terrain attenant à la chapelle du château, au centre du village. Après moult controverses, l'autorisation fut accordée. Dans le même temps, la chapelle fut agrandie avec les pierres d'une tour, la tour Rompude,  proche de la chapelle. Les paroissiens demandèrent à l'évêque, accompagné de Saint Jean François Régis, qu'un vicaire fût nommé et que des fonts baptismaux fussent dressés dans l'église. Ainsi, dès 1676 Montréal devenait une paroisse autonome, libérée de la tutelle lauracoise. Toutefois ce statut ne fut officiellement reconnu qu'en1804.



Les tours et le château


A l'origine, il y avait trois tours. La légende rapporte que le seigneur de Montréal les avait construites pour ses trois filles. De ces trois tours, deux subsistent à présent. Leur style d'architecture se rapporte à la même époque: plein cintre roman ou ogive à peine ébauchée, pierres de l'extérieur taillées en diamant et lisses à l'intérieur. On peut les dater de la fin du XI° siècle ou du début du XII

La tour disparue portait le nom de « tour rompude » sans doute parce qu'elle tombait en ruines. Elle a servi à construire la chapelle de l'église et sa coupole. On peut distinguer son emplacement


Les croix


 sont nombreuses , elles rappellent une époque où la religion jouait un rôle primordial. Elles ont toutes une histoire...que vous pourrez découvrir avec notre beau village.


C'est une belle église chaudement blottie dans les entrailles du bourg. Un clocher peigne, à triple ouverture abrite le clocheron . Ce mot désigne le pluriel de deux cloches.

L'intérieur est lumineux avec 3 vitraux représentant St Pierre, St Marc, patron de la paroisse et St Paul. Le chemin de croix a été peint par une artiste .

On peut voir aussi, à l'intérieur de l'église une plaque commémorative des soldats décédés pendant la guerre de 1939-1945.

Dans la chapelle de la Vierge un tableau représente le fondateur de la communauté : l'évêque saint Amans .



La tour de Joyeuse Elle se situe sur la bordure nord du village. En 1743 elle est appelée Tour du Vicomte de Joyeuse peut-être marquait-elle la part de coseigneurie des seigneurs de Joyeuse avec ceux de Montréal. Elle a beaucoup souffert du temps et des hommes. Malgré cela elle mesurait encore 22 mètres de hauteur en 1895.

La grande tour Elle est appelée « tourasse» en raison de son élévation : 25 mètres. Elle impressionne par sa puissance et la qualité de son appareil de pierres à bossages. Adossée au château par sa face Nord, elle s'ouvre seulement de ce côté à la hauteur de 5m par une fenêtre au cintre brisé. Cette tour est mentionnée en 1210 mais existait sûrement avant cette date. Aujourd'hui , le château et la tour font l'objet de nombreuses animations (tourisme et écoles).