Rassemblés autour d’un nom prestigieux  : Montréal Association  Des Montréal de France et d’Europe
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Association créée en 1966

Siège social : Mairie de Montréal de l’Aude

Montréal de l’Yonne

L’histoire de  Montréal remonte au Xème siècle.


Mont-Réal fut sans doute fondé dans la seconde moitié du IX° siècle ; Au début du XI° siècle   « les Anséric », constituent leur Seigneurie sur une partie de l'Avallonnais et du Tonnerrois. Le fief de Montréal englobe la terre champenoise de l'Isle. Ils fondent le Prieuré Saint Bernard, et en 1068 le Chapitre Collégial.


Les sires de Montréal comptèrent parmi les plus renommés féodaux bourguignons, et deux d'entre eux furent Sénéchaux de Bourgogne, dans la seconde moitié du XIIe siècle. Anséric II exerça cette fonction de 1150 à sa mort, en 1174, après s'être illustré lors de la deuxième croisade (1147), au retour de laquelle il fit bâtir la Collégiale.

La Maison de Montréal fut deux fois alliée à celle de Bourgogne, un fils d'Anséric III Hugues de Montréal, fut évêque de Langres de 1219 à 1232. Il prit sous sa sauvegarde la chartre d'affranchissement que son neveu, accorda en 1228 aux habitants de la petite cité, Les  « Montréal » devaient être dépossédés de leurs biens en raison du comportement  du dernier des Anséric. Après avoir été la résidence principale du jeune Hugues de Bourgogne, Montréal fut annexé en 1291 aux terres ducales et devint le centre d'une petite châtellenie.


La place forte de Montréal


Dès le XIII° siècle, La Place forte se composa de trois enceintes percées de portes en arc brisé surmontées de tours. Une première enceinte isolait le château et la Collégiale du reste du sommet de la colline, lui même à l'abri d'une deuxième enceinte ; une troisième ligne de remparts protégeait la ville à flanc de colline, Cette forteresse pourvue de 19 tours ainsi que la  "porte d'en bas" protégée par une herse permettait une entrée contrôlée dans la ville. Outre celle de ses habitants, et de ceux de ses faubourgs ouverts, elle assurait la protection des populations d'une trentaine de localités de la région qui avaient le droit de s'y réfugier en temps de guerre. Elle fut démantelée en 1599 et ses murailles furent alors considérablement abaissées.


Du  château, démoli en mai 1794, il ne nous reste que les informations données par Courtépée dans ses écrits de 1780. Il parait avoir offert une architecture plus imposante qu'originale. Ses murailles, très épaisses et d'une dizaine de mètres de hauteur étaient flanquées de 5 tours, dont l'une abritait la chambre des ducs. Entouré d'un fossé, il consistait essentiellement, en sus des tours, en un grand bâtiment de quelque 45 mètres de longueur  qui renfermait à l'étage une vaste salle de 33 mètres de longueur sur 12 de largeur, ornée de deux grandes cheminées et percée de quatre croisées donnant sur la cour intérieure.


La Collégiale


Bâtie dans la seconde moitié du XIIème siècle, par Anséric, Seigneur des lieux au retour de la deuxième croisade,  la Collégiale, est un monument aux formes austères. Viollet-le-Duc qui la restaura au siècle dernier (1845-1852), a estimé que c’est  "Un bijou architectural " et qu’elle est "entre les monuments de la Bourgogne, un de ceux qui présentent le plus d'intérêt",


Ce qui fait surtout la renommée de la Collégiale de Montréal,  ce sont ses 26 stalles en chêne, ses 8 bas-reliefs et 5 groupes en ronde bosses, exécutés dans la première moitié du XVI° siècle par deux artisans de Nuits sur Armançon, les frères Rigolley.

Les bas reliefs,  présentent des scènes de l’ancien et  du nouveau testament, auxquelles les artistes ont mêlé des éléments de décors qui leur étaient familiers.


La Collégiale de Montréal renferme un mobilier et des sculptures renaissance remarquables.


Ainsi que des œuvres religieuses des XX et XXIème siècles


Pour plus d’infos sur Montréal de l’Yonne


Du fait de sa situation la place forte de Montréal, l'une des clefs de la Bourgogne du côté de la Champagne, fut mêlée à certains épisodes de la guerre de Cent Ans. Décimée par les tueries, les famines et les épidémies de peste, sa population tomba de 81 feux en 1356 à 32 en 1442 (un feu représente 4 ou 5 personnes).

Montréal reçut deux fois la visite du roi François 1er, en 1521 puis en 1542 pour y présider les Etats de Bourgogne.


La fin des guerres de religion fut aussi celui de son rôle stratégique. Ses fortifications furent démantelées en 1599 et Montréal, où l'on avait foulé les draps de laine et teint les étoffes au XV° siècle, ne fut plus qu'un bourg agricole et viticole


A la veille de la révolution Montréal comptait  600 habitants, le village fut débaptisé en octobre 1793 et s'appela, jusqu’en septembre 1800,  Mont-Serein.